COLLET Émilie

COLLET Émilie

Née en 1980, vit et travaille à Vernioz (38) Parcours : J’ai toujours traîné dans l’atelier peinture et bidouillage, de mon père …D’un équilibre fragile, et les études n’étant pas mon fort, je suis orientée sur un B.E.P. secrétariat que j’obtiens en 1997. J’abandonne alors l’idée de faire une école d’art, trop difficile d’accès en vue de mes dossiers scolaires. Je passe alors les journées dans un atelier de fortune installé dans le garage de ma Grand-Mère, et approfondis mes délires picturaux. - En 2001 vidée, je décide de recharger mon imaginaire en abordant le volume… Je passe alors un C.A.P. sur 2ans : « tourneur en céramique ». La terre deviendra pour moi, une nouvelle matière à expression… - En 2003, après avoir vadrouillé et fait des rencontres déterminantes, je réalise qu’il m’est impossible de faire autre chose, je décide donc de poser mes valises. Mon atelier boutique existe maintenant depuis décembre 2005.Et je tente de vivre de ma passion!!! Techniques : Mes sculptures ou fétiches sont en Grès, tournés, détournés, graffités, modelés, rafistolés avec des objets de récup’ puisés dans l’histoire du quotidien. Les cuissons sont électriques !!! Je cuis à 1280° pour que mes émaux concoctés maison, obtiennent leurs couleurs et leurs matières. Que ce soit en peinture ou en sculpture je donne forme à des personnages féminins issues de tribus lointaines et imaginaires… Des bribes de mots, ou de phrases viennent relater mes humeurs. Les peintures sont dites mixtes, de part la diversité des supports récupérés et la multitude des matières à peindre utilisés… Rien ne se perd, tout se transforme… La céramique et la peinture sont de vastes moyens d’expression, des moyens de libération de l’aliénation, afin de mettre en émotion la Folie du monde. Le mot me manque, l’énergie me perd, j’ai le cerveau de travers… La cellule du souvenir s’enclenche encore, quelle avalanche, la mémoire qui flanche… Toujours ces souvenirs qui s’effacent qui se remplacent, qui laissent des traces… Des visages, flashs, ce corps qui se tord, fermé les yeux…j’ai perdu les détails, Encombrement permanent de questionnements, d’angoisses, de doutes, de rages, et d’espoir…Tout circule sans virgule…prendre du recul, Alors je chausse mon pinceau, cet outil, cette béquille m’aidera à démêler le fil de ma courte histoire, le fil de mes pensées bien trop emmêlées. Cette terre que je modèle, cette peinture qui me permet de produire des images destinées à tuer le moment présent… remplacent les psychotropes d’avant, canalise cette mélancolie permanente et rythme mon quotidien… N’étant pas une grande bavarde!!! Je parle avec ces matières à expressions….et cela m’a permis de faire des économies de psy!!!….