Né en 1944. Parents agriculteurs. Passe son enfance à Saint Hilaire de Chaléons. Études secondaires à Nantes avec une bourse diocésaine. Premier poste d’instituteur en collège à Châteaubriant. Arrive à Nozay à la rentrée en 1968, après deux années de coopération dans la brousse malienne. Enseigne 13 ans au collège privé de Nozay. En 1979, prend un mi-temps et crée avec le théâtre du Galion, un premier spectacle jeune public autour de la peinture : LA MAISON QUI S’EMBOITE, 246 représentations. De 1981 à 1983 voyage : Inde, Népal, Égypte, Pérou, Bolivie, Équateur. Au retour, reprend un temps partiel dans l’enseignement avant de décider de changer d’orientation. En février 1985, fonde l’association culturelle, ABBAC qui a produit 8 de ses spectacles : 1985 L’IGLOO ET GLOU 380 représentations, 1987 ATTENTION, UN MONSTRE PEUT EN CACHER UN AUTRE 538 représentations. 1990 ADOUMBA, L’ELEPHANT DU MAHARADJAH 599 représentations. 1992 CHATEAU M, millésime 92, le décor était un hommage aux gouaches découpées de Matisse 640 représentations. 1996 LE JARDIN DE LEONIE, hommage à tous ceux qui mettent autre chose que des nains préfabriqués dans leur jardin 553 représentations. 1999 KARTIKO LE RÊVEUR DU DÉSERT, spectacle en hommage aux Aborigènes d'Australie 539 représentations. 2002 BALI BALIKOU, journal de voyage de Chloé, une petite fille de 8 ans, qui découvre l’île de Bali 302 représentations. 2005 RENDEZ-VOUS À LA MAISON BLEUE, balade poétique et visuelle dans l’univers de Marc CHAGALL 261 représentations de février 2005 à février 2007. Retraité en février 2007, il ouvre avec l’ABBAC dont il assure toujours la direction artistique, en octobre de la même année : le Hang-Art, espace d’exposition dédié à l’art singulier. Depuis nous avons accueilli 190 artistes en 25 expositions. Pendant 50 ans, parallèlement à ses activités professionnelles, François Chauvet a créé dans ses maisons ateliers, accumulant les réalisations plastiques de toutes sortes. « Que disent à François Chauvet les cailloux, les racines, les écorces, les ramures glanés le long des chemins de campagne ? Les clous et les pointes rouillés au fond des tiroirs ? Que lui confient à l’oreille tous ces matériaux apparemment sans valeur qu’il recueille avec délicatesse et respect au hasard de ses vagabondages ? L’artiste nous entraîne dans un univers à la fois grave et léger remodelé par son imaginaire. Le bleu délavé teinte la matière brute, le rose se dilue sur les visages. Le jaune, le rouge, le brun, le blanc et le noir font ressortir les silhouettes. On ligature, on médite, on conciliabule, on interroge, on tient conseil dans une ambiance feutrée toute de patience et de poésie. On devine la tendresse dans ces regards mi-candides, mi-moqueurs qui nous observent et dans ces lèvres qui chuchotent sur la toile. De la fraîcheur, de la spontanéité et une pointe d’humour aussi. L’œuvre de François Chauvet est un miroir, celui d’un artiste émerveillé et solitaire qui rêve le quotidien et nous invite à rêver à notre tour. » TAA 2007