Darédo

Darédo

Née en 1961, vit et travaille à Lodève « Née à Montpellier en 1961, j’ai passé mon enfance puis mon adolescence un pied dans l’Hérault, un pied dans l’Aveyron. A 24 ans me voilà Docteur en Pharmacie, mais ce n’est pas ma voie, je le sais… La même année je suis maman et nous partons à Paris pour 18 ans. Je vois beaucoup d’expos, je rencontre des artistes, mais mon premier choc visuel et émotionnel artistique reste cette rétrospective dans les années 80 de l’œuvre de Dubuffet ; d’autres suivront, notamment la découverte de la collection de Céres Franco. Pendant cette période, je peins beaucoup, je cherche constamment, c’est ma voie, je le sais… Je décide de me consacrer entièrement à ma propre expression artistique et commence à participer à des expositions. En 2004, nous nous installons à Lodève, je retrouve définitivement mon cher Midi, la lumière, les couleurs, les odeurs, la garrigue. Là, ma peinture s’affirme, mes madones commencent à voir le jour. J’ouvre un atelier-galerie : « Le Bocal », que j’anime. Des gens de tous horizons viennent y peindre et créer. Cette aventure fantastique durera 10 ans. Aujourd’hui je me donne pleinement à cette passion qui m’a toujours animée. D’autre part un de mes fils qui est handicapé a développé lui aussi un talent artistique singulier et je suis très heureuse de pouvoir l’accompagner sur ce chemin. Vous l’aurez compris, je suis une artiste autodidacte, mais riche d’expériences multiples et c’est ce qui nourrit mes œuvres. » Darédo 2016 « Je dessine et peins depuis une trentaine d’années en autodidacte. Mes œuvres sont empreintes de mysticisme. Mes peurs, mes émotions, mes espoirs et mes croyances y sont intimement liés. L’invisible, l’indicible, la mort, l’au-delà, la place de l’homme dans l’univers constituent mes thèmes récurrents. Ma démarche artistique est une transposition intime et spirituelle du réel tel que je le perçois. Après avoir longtemps privilégié l’acrylique, le stylo est devenu depuis quelques temps mon outil de prédilection, il me permet d’aller à l’essentiel. Je l’utilise souvent seul ou bien mélangé à d’autres matériaux comme les craies grasses, les encres et les crayons. Mes dessins traduisent la relation étroite et inextricable présente entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme mais aussi entre l’homme l’invisible, le divin et le sacré. J’observe de façon introspective et méditative ce qui m’entoure, la nature m’inspire beaucoup, les évènements mondiaux aussi, je m’en nourris puis je laisse venir au jour, de façon spontanée, des images qui sont la traduction de mes sensations. Chacun de mes dessins peut être regardé comme une scénette, théâtre de forces magiques où se joue constamment la tragi-comédie. Tous les éléments sont reliés entre eux grâce à la présence en clair-obscur d’un maillage, sorte de jungle qui confère à l’ensemble une certaine intimité. Créer est pour moi une démarche vitale qui me permet de me recentrer et de mettre à distance mes angoisses. » Darédo 2020 Après les poupées-fétiches, les dessins au bic, Darédo revient au Hang-Art avec de nouveaux travaux.