Né en 1981, vit et travaille à Mésanger (44) Il commence par étudier le dessin et l’aquarelle vers l’âge de 15 ans. Après un bac économique et social, il s’oriente vers une formation en communication visuelle où il travaille le graphisme et l’illustration. Parallèlement, la découverte à Nantes d’une galerie de dépôt-vente, l’Epicier d’art, lui donne l’envie de se lancer dans l’aventure de l’abstraction, une cour de récréation où il peut se frotter à différentes techniques et matières. Pour Christophe Forget, la création est un lieu d'expérimentation qui lui permet d'échapper au monde réel pour atteindre une certaine quiétude de l’âme. « Au départ, j’ai une idée de lumière et de couleur. À partir de ça, je crée des ambiances, le tableau apparait au fur et à mesure, je ne sais jamais à l’avance ce qui va apparaître. » Ses travaux peuvent être variés et ce sont ses monotypes qui nous ont attirés en premier. Cette technique n’a jamais été montrée au Hang-Art. Le monotype est un procédé d’impression entre l’estampe et la peinture, le support n’étant pas gravé, chaque tirage est unique. C’est un travail qui procède de l’effacement, creuser la matière, chercher la lumière pour mieux en révéler les ombres et les formes. Les sujets de ses monotypes avancent masqués, ils viennent de l’ombre, échappés d’une ancienne civilisation où les hommes et les animaux pouvaient dialoguer, s’aimer et procréer. Le monotype est un procédé d'impression sans gravure qui produit un tirage unique. Il s'agit de peindre à l'encre typographique ou à la peinture à l'huile, ou à la gouache, sur un support non poreux comme du verre, du métal ou du plexiglas. La peinture est ensuite passée sous presse avec un papier qui reçoit l'épreuve. Le support n'étant pas gravé, il peut resservir pour d'autres monotypes après nettoyage. Le monotype n'est pas une gravure au sens strict, mais une estampe (œuvre obtenue après un pressage manuel ou mécanique). Le monotype ne peut être numéroté, car, comme son nom l'indique, son tirage est unique. Il arrive cependant que l'artiste tire une seconde épreuve, plus faible, avec le résidu d'encre demeurant sur la matrice. Il est également possible d'obtenir une contre épreuve en pressant le tirage encore humide contre une feuille vierge. Degas a produit de nombreux monotypes : il a contribué à diffuser cette technique.